Les 7 aliments qui augmentent les douleurs
Mal au dos, à la tête, au ventre, les occasions d’avoir mal quelque part ne manquent pas avec nos vies modernes. Alimentation déséquilibrée, stress, sédentarité, tout est réuni pour augmenter le niveau inflammatoire de nos terrains et nous gâcher la vie avec des douleurs.
Sans parler de toutes les maladies inflammatoires, qui ne cessent d’augmenter : poly arthrite rhumatoïde, arthrose, maladie de Crohn, Recto colite hémorragique, maladie cœliaque et autres maladies auto-immunes où le système immunitaire, débordé, s’emballe et retourne les anticorps censés nous protéger contre nous-mêmes dans un contexte inflammatoire.
CPSS fait le point sur l’alimentation hypotoxique et vous donne les 7 catégories d’aliments à fuir quand vous souffrez de douleurs.
Il existe de nombreux régimes, dits hypo-toxiques ou anti-inflammatoires. Le plus connu est le régime Seignalet, qui s’appuie sur une alimentation ancestrale des chasseurs-cueilleurs. Contraignant à suivre au long cours, on peut quand même s’en inspirer en cas de fortes douleurs.
Ce que vous mettez dans votre assiette est la base pour réduire l’inflammation globale de votre organisme, connaître les 7 aliments qui augmentent les douleurs et les éviter peut être d’un grand secours.
Ce n’est pas Hippocrate qui dira le contraire :
« Quand quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement est-il possible de l’aider. »
Attention, on ne résous pas tout avec l’alimentation, on ne vous promet pas la suppression immédiate de toutes vos douleurs. Mais en adoptant une cuisine simple avec des ingrédients frais et bruts, c’est l’assurance de réduire votre inflammation et vos douleurs au long cours.
Allez, commençons à étudier de plus près ces 7 aliments qui augmentent vos douleurs :
Les viandes et charcuteries : les premiers aliments qui augmentent les douleurs
Je vous entends d’ici, CPSS est parti en croisade contre la viande, ils sont tous végan, on peut plus rien manger, déjà que la vie est dure, blablabla…
Ce n’est pas le discours, sauf si on veut faire des raccourcis.
Excuse facile et répandue aujourd’hui de la simplification et du manichéisme ambiants : c’est blanc ou noir.
La viande n’est pas interdite en soi, nous sommes omnivores et certains acides aminés ne sont apportés que par les protéines carnées.
Elle n’est pas non plus obligatoire, tous les végéta-riens et -liens vous le diront.
Un peu de nuance, que diable ! Oui que diable, on ne l’entend pas assez souvent, réhabilitons les expressions désuètes. J’aurais pu vous sortir un « bon sang ! » Ou un p’tit « Diantre »… je m’égare, revenons à notre sujet :
En premier lieu, on vous le répète souvent dans nos articles, la viande et les charcuteries sont sources de protéines animales qui demandent du boulot et de l’énergie à nos organismes pour les traiter et éliminer leurs métabolites. Et souvent, ces aliments sont sur-cuits ou transformés pour les charcuteries, ce qui augmente leur côté inflammatoire.
Enfin, ils apportent de l’acide arachidonique (rien que le mot fait peur) qui est très inflammatoire. Cet acide gras est à l’origine de la synthèse de médiateurs de l’inflammation, des prostaglandines pour être un peu technique. Et ces prostaglandines quand on a mal, on n’en a pas besoin car elles donnent le signal au corps de déclencher la douleur.
En cas de douleurs, il est donc sage de réduire, voire fuir ces aliments qui augmentent les douleurs. CQFD.
Le gluten : deuxième aliment qui augmente les douleurs
La gliadine
Le gluten est une substance présente en trop grandes quantités dans nos quotidiens alimentaires inondés par des blés modifiés : pain, pâtes, pizza, céréales du petit déjeuner, farines blanches,…
C’est une protéine, la gliadine, présente dans le gluten qui pose problème et abîme notre paroi intestinale et la rend poreuse. Je vous invite à lire notre précédent article sur le sujet.
Perméabilité intestinale :
Qui dit porosité intestinale, dit inflammation !
Le système immunitaire est la douane de nos organismes qui gère l’inflammation.
C’est la police des frontières et elle agit principalement dans nos intestins : l’intégrité de la muqueuse intestinale et une flore bactérienne variée sont les premières barrières de l’immunité ;
Quand la barrière est trouée, les intrus entrent et déclenchent l’alerte chez les douaniers, c’est à dire l’inflammation. Une bonne perméabilité intestinale rime avec immunité de la balle.
Vous l’aurez compris, en cas de douleurs, réduire sa quantité de gluten est une bonne idée, car cela réduira l’inflammation.
Les produits laitiers
Encore une fois, sans entrer en guerre contre eux, les produits laitiers sont source d’inflammation quand ils sont consommés en excès.
Les protéines du lait de vache peuvent être allergisantes et affoler notre système immunitaire.
Le lactose devient indigeste après l’enfance par la baisse d’activité de l’enzyme qui assure sa dégradation, la lactase.
Enfin la qualité actuelle de composition du lait est discutable : élevage intensif, nourriture proposée aux animaux pas toujours qualitative, hormones de croissance destinés aux veaux et pas aux humains, pesticides, traitements industriels subis par le lait cru pour le rendre longue conservation, autant d’éléments qui dénaturent le produit.
Vous le savez maintenant, la dose fait le poison et il faut écouter sa propre tolérance.
Néanmoins, en cas de douleurs, réduire au maximum sa consommation de produits laitiers ne peut être que bénéfique sur quelques jours.
Les sucres
Allez, c’est cadeau, encore une occasion de râler : oui les sucres sont inflammatoires et font partie des aliments qui augmentent les douleurs.
Je vous laisse 5 minutes pour aller crier dans les toilettes, finir votre kinder pas bueno ou taper rageusement le poing sur la table.
C’est bon, on peut reprendre ?
On vous a déjà dit beaucoup de choses sur le sujet dans notre article sur les aliments à index glycémique bas.
Les sucres sont consommés en excès dans nos régimes modernes et il faut trouver des solutions pour les réduire. Les industriels en ajoutent partout pour nous rendre addicts. A nous de traquer ces sucres cachés et de surveiller notre consommation de sucres raffinées.
Consommés en excès, les sucres sur-stimulent notre insuline et dérèglent notre glycémie. Des taux de glucose sanguins trop élevés participent aussi à la création de messagers pro-inflammatoires, les cytokines.
Donc sans surprise, parmi les aliments qui augmentent les douleurs on trouve les sucres.
Les réduire dans notre alimentation sont tous bénéfs de toutes façon : réduction de la glycémie, de l’inflammation, diminution de la fatigue, gain d’énergie,…
Les produits transformés
Le cauchemar de CPSS !
Les biscuits industriels sucrés ou salés, les pâtes à tartiner, les galettes de riz soufflées, les plats surgelés en sauce douteuse pleine de glutamate, les céréales pour enfants avec la grenouille ou le lion, …
Bourrés d’additifs, de sucres cachés et de graisses transformées, ce sont des bombes métaboliques, délétères pour nos organismes avec des allégations santé « enrichis en minéraux » « allégé en sucres » « moins de sel » trompeuses.
Vous pouvez vous reporter à notre article sur le sujet.
Bien entendu, en cas de douleurs, on supprime totalement ces aliments et on cuisine des aliments BRUTS et FRAIS pour limiter la transformation des nutriments.
Les fritures et les corps de Maillard
On vous en avait déjà parlé de ces corps de Maillard ou AGE (Advanced Glycation Endproducts) . Il s’agit de produits de glycation des protéines et des sucres qui se produisent quand on grille ou chauffe les aliments trop fortement.
La friture, tous les aliments croustillants, dorés en sont gavés. Sans parler des graisses saturées qui les accompagnent…
Consommés en excès, ils sont très inflammatoires et potentialisent vos douleurs ;
En cas de douleurs, on supprime ces aliments : chips, biscuits apéritif, viennoiseries, beignets et on abandonne la cuisson vive à haute température : barbecue, cuisson forte à la poêle, friture tout court,…
L’alcool
Allez, je finis en beauté en vous invitant à la sobriété… Oui l’alcool est aussi un mauvais élève quant à son action sur la douleur. Même si l’effet premier de l’alcool est anesthésiant et qu’un bon verre de vin peut faire passer certaines douleurs (il « soigne » l’âme ?), au long cours et à hautes doses, l’alcool à cause de ses sucres est pro inflammatoire.
On est en plein paradoxe français où la consommation modérée d’alcool, vin rouge surtout grâce à ses anti-oxydants, serait protecteur pour la santé versus une consommation excessive très délétère.
Ce paradoxe est il fondé ? Les études se suivent et se contredisent, difficile de se faire un avis.
En attendant, restons pondérés et un verre de bon vin de temps en temps nourrit notre plaisir et assouvit notre soif de patrimoine vinicole français…
Voilà, vous connaissez maintenant les 7 aliments qui augmentent les douleurs…
Je sais, vous voulez savoir quoi manger du coup, non ?
Pas d’inquiétudes, CPSS a tout prévu et vous propose de relire ces deux articles pour adopter une alimentation anti-inflammatoire :
Un petit résumé pour les flemmards
- Augmenter votre consommation de fruits et légumes de saison, notamment colorés
- Favoriser la cuisson douce, vapeur ou l’alimentation crue
- Augmenter les petits poissons gras, graines et huiles riches en omégas 3
- Introduire les légumineuses
- Essayer le curcuma
- Faire le plein d’aliments et boissons fermentés ( choucroute mais sans la charcuterie d’accord ? Kombucha ou kefir)
- Bien s’hydrater
- Bouger en respectant ses douleurs
- S’oxygéner dans la nature
- Bien respirer avec la cohérence cardiaque
Je vous souhaite de bien prendre soin de vous, de bien cuisiner et de tordre le cou à vos douleurs.
Et pour aller plus loin, le livre Cuisiner pour se Soigner consacre tout un chapitre aux douleurs avec plus de 20 recettes à adopter au quotidien et un topo naturopathique complet :
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